L’occasion de revenir sur mes réflexions concernant l’évolution du secteur bancaire et sur l’essence même du métier de la banque. Mais aussi plus largement sur l’histoire du capitalisme et les mutations fortes mais lentes de l’économie et des entreprises induites par les révolutions technologiques. Loin des disruptions.
Revivez le débat sur le thème « Gouverner avec la dette » auquel j’ai eu l’honneur et le plaisir de prendre part aux côtés de :
Mme Sarah Carlson, Senior Vice President at Moody’s Investors Service;
M. Pierre-Olivier Gourinchas, chef économiste du Fonds monétaire international;
Mme Vera Songwe, Secrétaire général adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique.
De 13’20 à 24’26 » retrouvez mon intervention sur les conséquences du durcissement des politiques monétaires dû à l’inflation sur la dette tant pour les banques centrales, les Etats, les entreprises que les ménages.
Voici le message que j’ai porté à l’antenne de la matinale de RCI animée par Laura Latchan lundi 09 Mai 2022.
Une interview au cours de laquelle tous les sujets ont été abordés : les perspectives en Guadeloupe; la stratégie de la BRED; la publication de mon essai « Crises et mutations : petites leçons bancaires » , sans oublier les événements à venir sur le territoire : la Route du Rhum 2022 et la promotion HEC Stand Up 2022 qui accompagne les femmes entrepreneuses de Guadeloupe.
Un bel échange sur l’évolution du secteur bancaire due à la révolution digitale et sur l’essence même du métier de la banque. Mais aussi plus largement sur l’histoire du capitalisme et les mutations fortes mais lentes de l’économie et des entreprises induites par les révolutions technologiques. Loin des disruptions. Sur l’évolution du rôle du management également. Et sur l’apparition souhaitable du capitalisme partenarial.
Tout sujet que j’aborde et approfondis dans mon livre « Crises et mutations : petites leçons bancaires » disponible dans les librairies en ligne, @amazone et @fnac et en suivant ces liens https://urlz.fr/hv0M ou https://urlz.fr/hv2Q
L’Europe doit faire face à bien des défis : guerre, pandémie, climat, réindustrialisation. Mais le financement sans fin des déficits publics par la banque centrale est impossible parce que très dangereux ( développement incontrôlé de bulles , fuite devant la monnaie in fine …) , alors même que l’inflation est de retour et que l’indexation est en marche.
Il faudra donc une normalisation très prudente de la politique monétaire, accompagnée d’une politique budgétaire offrant une trajectoire crédible de solvabilité.
Les analyses des économistes mettent en avant des questions comme celles des inégalités, de l’éducation et de la recherche, de la compétitivité, de l’endettement public, de la désindustrialisation, des tensions environnementales, des stratégies de l’Union européenne à construire, des politiques monétaires et budgétaires à conduire dans la période de sortie de la pandémie, des réformes du marché du travail et du système de protection sociale qui permettraient de favoriser l’emploi et la lutte contre la pauvreté, des actions à privilégier pour éviter que les tensions inflationnistes ne grèvent lourdement le pouvoir d’achat des ménages…
Pourtant quand on s’intéresse aux débats des candidats à la présidentielle 2022, on constate que ces sujets économiques qui devraient être en haut de la liste des thèmes dans leurs programmes sont en fait relégués au second plan au profit de débats plus médiatisés comme ceux qui tournent autour de l’immigration et de la sécurité. L’objectif de cette nocturne n’était pas de dire ce que serait le bon programme mais de mettre en lumière les sujets essentiels pour l’économie française en s’appuyant sur les travaux des chercheurs.
Olivier Klein – guerre et spectre de la stagflation
Olivier Klein – solidité du secteur financier
Patrick Artus – on est en économie de guerre
Olivier Klein – Réponse à Patrick Artus sur la question de l’économie de guerre
Patrick Artus – segmentation du monde
Xavier Ragot – On n’est pas vraiment en stagflation – revenir à la macroéconomie d’Abba Lerner
Philippe Aghion : Guerre et spectre de la stagflation